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Julien CARETTE 23/12/1897 - 20/07/1966

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Julien CARETTE
23/12/1897 - 20/07/1966


Acteur

 

 

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Filmographie :

 

Julien Carette


Julien CARETTE a joué dans :

  1964 - Les Aventures de Salavin
  1963 - La Foire aux cancres
  1961 - Vive Henri IV, Vive l'Amour
  1960 - La Millième fenêtre
1959 - La Jument verte
  1959 - Pantalaskas
  1958 - Le Joueur
  1958 - Le Miroir à deux faces
1958 - Archimède le clochard
  1957 - Les Trois font la paire
  1957 - Le Temps des oeufs durs
  1956 - Crime et châtiment
  1956 - Je reviendrai à Kandara
  1956 - Paris Palace Hôtel
  1956 - Pardonnez nos offenses
1955 - Si Paris nous était conté
  1955 - La Môme Pigalle
1955 - Rencontre à Paris
  1954 - L'Amour d'une femme
  1954 - Pas de coup dur pour Johnny
  1954 - Sur le banc
  1954 - La Maison du souvenir
  1953 - Le Bon dieu sans confession
  1952 - La Fête à Henriette
  1952 - Agence matrimoniale
  1952 - Au Diable la vertu !
  1952 - Drôle de noce
1951 - L'Auberge rouge
  1951 - La Maison dans la dune
  1951 - Sans laisser d'adresse
  1951 - Rome Paris Rome
  1950 - Pour l'amour du ciel
  1950 - Les Premières armes
  1949 - La Marie du port
  1949 - Branquignol
  1949 - Amédée
1949 - Occupe-toi d'Amélie
  1948 - Une si jolie petite plage
  1947 - Le Mannequin assassiné
  1946 - Les Portes de la nuit
  1946 - Histoire de chanter
  1946 - L'Amour autour de la maison
  1945 - Sylvie et le fantôme
  1944 - Le merle blanc
  1943 - Adieu Léonard
  1943 - Service de nuit
  1942 - À la Belle Frégate
  1942 - Monsieur des Lourdines
  1942 - Lettres d'amour
  1942 - La Bonne étoile
  1942 - Fou d'amour
  1941 - Croisières sidérales
  1940 - Parade en 7 nuits
  1940 - Soyez les bienvenus
  1939 - Battement de coeur
  1939 - La Règle du jeu
  1939 - Derrière la façade
  1939 - Le Monde tremblera / La Révolte des vivants
1939 - Tempête
1939 - Menaces...
  1939 - Le Paradis des voleurs
  1938 - Entrée des artistes
  1938 - L'Accroche-coeur
1938 - La Bête humaine
  1938 - Café de Paris
  1938 - Je chante
  1938 - La Route enchantée
  1938 - Le Récif de corail
  1938 - Les Gaités de l'Exposition
  1937 - Gribouille
1937 - Les Rois du sport
  1937 - 27, rue de la Paix
  1937 - Lumières de Paris
  1937 - La Marseillaise
1936 - La Grande illusion
  1936 - Marinella
  1936 - La reine des resquilleuses
  1936 - Aventure à Paris
  1935 - Fanfare d'amour
  1935 - Dora Nelson
  1935 - Une nuit de noces
  1935 - L'Heureuse aventure
  1935 - Gangster malgré lui
  1935 - Paris-Camargue
  1935 - Parlez-moi d'amour
  1934 - Ferdinand le noceur
  1934 - Mon Coeur t'appelle
  1934 - Le Greluchon délicat
  1933 - Adieu les beaux jours
  1933 - Baby
  1933 - Je te confie ma femme
  1933 - Moi et l'Impératrice
  1932 - Les Gaîtés de l'escadron
  1932 - L'Affaire est dans le sac
  1931 - Attaque nocturne
  1931 - L'Amour à l'américaine



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Biographie :

Né le 23 décembre 1897 à Paris, dans le XVIIe, Julien Carette eut une jeunesse contrariée par une série d'échecs. Malicieux, gouailleur, œil de braise : Carette n'a jamais laissé indifférent les spectateurs et les réalisateurs.

 

Réformé pour faiblesse de constitution, il suivit les cours des Beaux-Arts tout en occupant des emplois aussi modestes que divers dans les théâtres parisiens: accessoiriste, machiniste, souffleur.

 

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Recalé au concours d'entrée au Conservatoire, il fit quand même ses débuts à l'Odéon dans des emplois de jeune premier. Flanqué à la porte pour avoir réclamé avec insistance les six cents francs mensuels auxquels il avait droit, il fut engagé presque aussitôt par Jacques Copeau au Vieux-Colombier, où il fit ses véritables premières armes.

 

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"J'ai débuté au cinéma alors qu'il était encore muet : je faisais de la figuration à quinze francs le cachet. Mon premier rôle fut celui de l'assassin de François-Ferdinand. J'ai tué l'archiduc avec un revolver qui faisait un nuage de farine (pas encore de détonation c'était muet). J'ai touché cent francs.., mais je me suis fait casser la figure par la foule, à la sortie de la première, et déchirer la redingote louée pour laquelle j'avais versé quatre-vingts francs de caution.
Le crime ne paie pas...".

 

 



Après un premier rôle dans un film, celui de Gavrilo Princip (l'assassin de l'Archiduc François-Ferdinand), Julien Carette fait ses premières armes dans des films mineurs du cinéma muet. L'avènement du parlant révèle un accent parisien bien trempé. En 1931, on le voit dans L'Amour à l'américaine, de Claude Heymann, et dans Attaque nocturne, de Marc Allégret. Les frères Prévert lui donnent sa chance avec un rôle en vue dans L'Affaire est dans le sac. Entre 1932 et 1937, il joue dans une trentaine de films. Son phrasé reconnaissable entre tous, sa bonne humeur communicative, ses mimiques et ses réparties assurent sa forte popularité auprès du public.

Jean Renoir lui offre alors des rôles à sa mesure. Le voilà à nouveau en titi parisien dans La Grande illusion (1937), en volontaire dans La Marseillaise, en Pécqueux, le chauffeur du mécanicien Lantier dans La Bête humaine (1938), et en Marceau, le braconnier magnifique, qui se joue du garde-chasse Schumacher, dans La Règle du jeu (1939). En 1943, c'est Pierre Prévert qui lui confie le rôle principal dans Adieu Léonard, puis dans Bonsoir Mesdames, Bonsoir Messieurs, sur des dialogues de Robert Desnos.

A partir de 1942, il devient le comédien fétiche de Claude Autant-Lara. Dans Lettres d'amour (1942), il apparaît en maître à danser trépidant et diabolique. Dans Occupe-toi d'Amélie (1949), Autant-Lara exploite sa veine comique. Dans L'Auberge rouge (1951), aux côtés de Fernandel et Françoise Rosay, il campe avec conviction l'inquiétant patron assassin de l'auberge de Peyrebeille. Dans La Jument verte, il incarne le maire mourant.

Sa longue carrière (il a tourné dans plus d'une centaine de films) est aussi associée à d'autres grands réalisateurs français :

 

Henri Decoin, Marcel Carné, Yves Allégret, Jean Grémillon, Sacha Guitry, Henri Verneuil, Georges Lampin, André Cayatte... Il y joue des seconds rôles qui sauvent souvent les films moyens où il apparaît. En 1964, il tourne dans son dernier film, Les Aventures de Salavin, (Pierre Granier-Deferre).

 



Le théâtre lui a permis de servir les auteurs de boulevard (Le greluchon délicat, Le roi masqué, Liberté provisoire), mais aussi Henry Bernstein, Jacques Deval, les opérettes d'André Messager et d'Oberfeld.

Cet acteur si personnel et si brillant, si familier aussi, eut une triste fin. Atteint par l’arthrose et devenu presque impotent, cloué dans un fauteuil, le feu de sa cigarette se communiqua à ses vêtements. Il mourut ainsi, brûlé, le 20 juillet 1966, dans sa maison, au Vésinet.

 

 

 

 


 

 

 


 

 

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Julien CARETTE (Victor Julien : 1897-1966) : acteur français de plus d’une centaine de films dans lesquels il imposa sa gouaille parisienne servant des personnages malicieux et bonhomme, il fut en particulier un des comédiens fétiches de Jean Renoir ou de Claude Autant-Lara.

 

Il mourut de manière dramatique : devenu impotent, le feu de sa cigarette se communiqua à ses vêtements et il mourut des suites de ses brûlures.

 

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Article original rédigé par Dona Rodrigue et publié sur CINEMA VINTAGE
Reproduction interdite sans autorisation

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